Jackson Hole : AVERTISSEMENTS SANS FRAIS A DONALD TRUMP, par François Leclerc

Billet invité.

Janet Yellen de la Fed et Mario Draghi de la BCE se seraient donné le mot que cela ne serait pas surprenant ! Lors de leurs interventions d’hier à la conférence annuelle de Jackson Hole, les deux compères ont soigneusement évité le sujet de la politique monétaire où ils étaient pourtant très attendus, signe qu’ils continuent de s’interroger sur la marche à suivre.

LA CRÉATION DE LA VALEUR EST DESTRUCTRICE, par François Leclerc

Billet invité.

Les temps ne sont pas cléments pour les banquiers centraux lorsqu’ils s’efforcent de garder un peu de leur mystère. Mario Draghi en a fait l’expérience à Sintra, en début de la semaine dernière, à l’occasion du forum annuel de la BCE. Prononcé devant un aréopage sélectionné de personnalités, son discours sur la politique monétaire de la banque a été surinterprété par les marchés, qui ont voulu y entendre l’annonce d’un changement de politique monétaire.

DES SIGNAUX PARTANT DANS TOUS LES SENS, par François Leclerc

Billet invité.

Qui l’aurait prédit il y a encore quelques jours, les élections législatives allemandes de septembre prochain ne sont plus synonymes de quatrième mandat garanti pour Angela Merkel ! Bénéficiant d’une soudaine et puissante percée dans les sondages, un SPD désormais dirigé par Martin Schulz a ouvert le jeu politique, plaçant désormais la chancelière sur la défensive. Le nouveau secrétaire général peut aujourd’hui prétendre lui succéder au sein d’une nouvelle grande coalition qu’il dominerait, si les sondages le confirment.

LA GRÈCE ET L’ITALIE SUR LE FIL, par François Leclerc

Billet invité.

Dans l’attente que le jeu avec Donald Trump et Theresa May se soit un peu calmé, et que les élections européennes de cette année soient passées, le moment n’est pas encore venu de prendre des décisions afin de solidifier une Europe de plus en plus contestée. Le seront-elles d’ailleurs jamais ? Dans l’immédiat, des précautions sont prises pour geler le contexte en Grèce et en Italie, où la situation est la plus instable.

LE PIRE N’EST PAS TOUJOURS SÛR, par François Leclerc

Billet invité.

Dans son rapport annuel, le FMI persiste et signe à propos de la Grèce : « Les objectifs actuels des autorités restent irréalistes, en conservant l’hypothèse que la Grèce atteindra et maintiendra des excédents primaires de 3,5% du PIB pendant plusieurs décennies malgré des taux de chômage à deux chiffres ». Pour ensuite réaffirmer que « un nouvel allègement de la dette est nécessaire pour qu’elle soit viable. »

LE BREXIT, FENÊTRE D’OPPORTUNITÉ POUR LES BANQUES, par François Leclerc

Billet invité.

Pour les banques, le problème à résoudre est « celui de la faible rentabilité, pas celui de la solvabilité ». C’est ainsi que Mario Draghi, le président de la BCE, a hier placé au second plan la crise en cours du système bancaire italien, donnant au passage son onction à une solution faisant appel à des fonds publics, pour mettre l’accent sur une cause structurelle générale (il n’emploie pas le terme) de la faiblesse du système bancaire européen : la chute de sa rentabilité.